Mission à l’intégrité scientifique du CNRS (MIS)
Le CNRS a décidé en 2018 de se doter de moyens pour promouvoir l’intégrité scientifique avec la création du poste de référent et la mise en place d’une mission dédiée au traitement des signalements et à la formation aux bonnes pratiques scientifiques. La mise en ligne de ce site est une étape supplémentaire pour informer l’ensemble de la communauté scientifique sur les moyens mis en place. Il permet de savoir comment déposer un signalement, de s’informer sur le contexte national et international de l’intégrité scientifique, d’accéder à des liens de formation, et à des informations pratiques. Nous travaillerons à l’amélioration constante des contenus de ce site.
L’intégrité scientifique est une nécessité absolue pour le progrès des connaissances. A ce titre, le CNRS se doit d’être exemplaire sur le sujet. Nous avons ainsi créé dès 2018 une mission dédiée et Rémy Mosseri a été nommé référent à l’intégrité scientifique, fonction sur laquelle lui succède Claudine Pique depuis le 1er septembre 2024.
Pour que le traitement des situations soit adapté, lisible, efficace et juste, certains principes sont essentiels et doivent être particulièrement respectés dans notre milieu où prévaut l’évaluation par les pairs. C’est pourquoi la mission à l’intégrité scientifique s’est attachée depuis sa création à mettre en place des procédures précises et connues de tous et toutes, des procédures qui respectent la présomption d’innocence et permettent des débats contradictoires.
La taille et la pluridisciplinarité du CNRS sont également des éléments spécifiques à prendre en compte. En effet, la grande variété des thématiques et des disciplines couvertes par les chercheurs et chercheuses du CNRS nécessite des dispositifs particuliers. Pour cela, le référent scientifique est assisté de chargés de mission représentant des champs disciplinaires différents.
Depuis sa création, la mission à l’intégrité scientifique a ainsi pu traiter de nombreux dossiers, variés dans leurs accusations, en respectant parfaitement les règles en vigueur. Son travail remarquable permet d’identifier, parmi les signalements, ceux qui correspondent à de véritables écarts à l’intégrité scientifique, pour lesquels il appartient ensuite au CNRS d’en sanctionner les auteurs en suivant les procédures mises en place, sans aucune complaisance !
Une tâche essentielle de la mission à l’intégrité scientifique consiste également à prévenir, former et informer !
Aujourd’hui parler d’intégrité scientifique c’est avant tout parler de confiance, confiance entre scientifiques, pour faire progresser la connaissance, mais aussi confiance de la société dans le travail de chercheurs et des chercheuses.
Antoine Petit, PDG du CNRS